Umberto Eco, le Diable en personne.

Ajouter un commentaire

Grand amateur d’érudition badine et de pirouettes savantes, Umberto Eco vient de signer son livre le plus sulfureux, un roman historique aux allures de messe noire et de sabbat satanique, avec une construction qui inspire très directement – iconographie à l’appui – des feuilletons et des sagas à épisodes chers à Alexandre Dumas ou à Eugène Sue : un remake du Juif errant dont les personnages ont tous bel et bien existé, sauf le héros, l’horrible Simon Simonini. « J’ai voulu qu’il soit le plus cynique et le plus exécrable de toute l’histoire de la littérature », écrit Eco à propos de ce Lucifer piémontais exilé en France, dont nous découvrons avec stupeur le journal intime, rédigé à Paris entre mars 1897 et décembre 1898.

Umberto Eco, Le Cimetière de Prague, éditions Grasset.

Source : L’Express

Le Nom de la rose-Umberto Eco

Laisser une réponse