Alors que l’adaptation des Vivants et des morts vient tout juste d’être diffusée sur France 2, Gérard Mordillat publie une autre fiction dont le point de départ est familier : la fermeture d’une usine dans le nord de la France.
Gérard Mordillat retrovue ses paysages favoris : les villes modestes, les salles des machines, les nuits à veiller avec les camarades, al cour de l’entreprise où l’on décide de voter la grève, de retenir les patrons, d’attendre les cars de CRS. Rouge dans la brume pourrait former le troisi-me volet d’une trilogie qui commença avec Les vivants et les morts en 2005 et se poursuivit avec Notre part des ténèbres en 2008.
Pessimiste, il n’espère pas changer le monde mais le faire un peu réfléchir et se sentir moins seul. Et, tel un incorrigible sentimental, il ajoute de belles histoires d’amour improbables et des couchers de soleil sur le Pays basque.
Rouge dans la brume par Gérard Mordillat
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