Faire-valoir de la star blonde, plante vénéneuse, la brune ne serait-elle que le côté obscur, agressif et sensuel de la femme ? Elsa Marpeau (brune à coup sûr) ne peut en rester là, dans cet Eloge où trône Ava Gardner, la plus belle femme du monde. C’est elle qui ouvre cet abécédaire pétri d’humour, d’érudition et de conviction. On croise aussi un B comme bohémienne, un S comme spirituelle ou un X comme xénophobie. Et cette séquence n’est pas la moins intéressante d’un alphabet où la narratrice cite aussi bien le Cantique des cantiques qu’Audrey Hepburn ou les accroche-cœur de Betty Boop…
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