On ne joue pas avec la mort

Ajouter un commentaire

On ne joue pas avec la mort

En l’affaire de quelques mois, l’univers construit par Anton s’est délité. Jeune marié, il a laissé son épouse rentrer seule à New York tandis qu’il s’éternise sur l’île d’Ischia, paradis italien pour jeunes mariés, cauchemar pour claustrophobe à la morte saison. Anton n’a pas mieux réussi dans sa vie professionnelle : cadre supérieur, il s’est brutalement retrouvé à l’entresol, sans secrétaire et désœuvré. Quant à sa famille de voyous, franchement dysfonctionnelle, elle continue de l’impliquer dans des trafics de faux papiers et de clandestins. Anton est donc seul sur le rivage italien pour conclure une dernière affaire, pense-t-il…

Emily St. John Mandel parvient à créer un univers flou et ambigu, grâce à une construction d’une rare intelligence et à une écriture émouvante et ouatée. Déjà, dans son précédent roman, Dernière Nuit à Montréal, la jeune romancière canadienne anglophone affectionnait les personnages en fuite, dérivant sans fin d’une ville à l’autre. Cette fois, elle accompagne de façon remarquable la désagrégation d’un homme et de son univers, laminés telle une plage pendant les grandes marées.

Commandez le livre On ne joue pas avec la mort

Laisser une réponse