Nouvelle fiche pédagogique : Thérèse Desqueyroux de François Mauriac

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Découvrez sur le site enseignant du Livre de Poche, une nouvelle séquence pédagogique consacrée au roman de François Mauriac : Thérèse Desqueyroux.

En voici, l’introduction (par Jacqueline Milhit) :

Roman bref et prenant, Thérèse Desqueyroux est construit sur les questions que se pose l’héroïne, questions qui jusqu’à la dernière ligne demeurent sans réponse pour elle, pour le lecteur et peut être même pour l’auteur : « Pour quoi Thérèse Desqueyroux a- t-elle voulu empoisonner son mari ? Ce point d’interrogation a beau coup fait pour retenir au milieu de nous son ombre douloureuse », écrit Mauriac dans Le Romancier et ses personnages. Pas de vrai héros de roman qui ne comporte quelque chose d’énigmatique. « Où est le commencement de nos actes ? » (p. 36) dit Thérèse, qui s’épuise, comme sur le divan de l’analyse, dans la quête anxieuse et tendue d’une vérité secrète, enfouie, cachée. Cette plongée dans les profondeurs pour atteindre l’inaccessible commencement et percer le mystère que nous sommes à nous-mêmes peut encore « parler » aux adolescents d’aujourd’hui et les faire entrer dans le roman. Il n’est pas toujours aisé de trouver des textes à la fois à la portée des élèves et susceptibles de leur faire découvrir le jeu de la lecture littéraire : Thérèse Desqueyroux est de ceux-là, y compris pour les séries technologiques. La temporalité complexe et le brouillage des voix narratives amènent le lecteur à s’interroger sur le sens, autrement dit favorisent une attitude active, indispensable pour « apprendre à lire ». Les réflexions de François Mauriac, qui s’est expliqué maintes fois sur son travail de romancier, ont fourni le fil conducteur de la séquence. On s’est appuyé également sur la préface et les commentaires de Jean Touzot, approche riche et synthétique dont on développe les pistes et à laquelle on renvoie aussi souvent que nécessaire. L’étude des personnages, Thérèse incluse, n’est pas traitée dans une rubrique à part, mais distribuée dans les diverses phases de la séquence ; on a voulu ainsi éviter l’ornière de l’analyse psychologique qui fausse la perspective en transformant le personnage en être réel.

Autre parti pris : plutôt que de proposer des lectures analytiques formalisées, on a préféré s’arrêter sur des extraits de longueur variée (d’une phrase à un chapitre) pour rendre compte d’un aspect particulier du texte, en liaison avec la problématique d’ensemble.

Pour découvrir l’intégralité de la fiche pédagogique, cliquez-ici !

                                                                                        )Thérèse Desqueyroux-François Mauriac

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