Mathieu Belezi intervient dans un débat organisé par le Festival de la Fiction Française

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C'était notre terre - Mathieu Belezi

Mathieu Belezi interviendra aux côtés d’Assia Djebar le vendredi 7 mai à 15h30 à l’Université La Sapienza (Villa Mirafiori – Facoltà Scienze Umanistiche, via Carlo Fea nº 2) sur le thème de la mémoire coloniale (introduction de Gianfranco Rubino).

Présentation de la conférence :

Comment le roman, le récit, l’autobiographie peuvent-ils rendre compte du passé français en Algérie et de la polyphonie des mémoires ? Assia Djebar et Mathieu Belezi comptent parmi les rares écrivains francophones qui aient affronté le sujet du vécu de la colonisation. Le débat sera animé par Veronic Algeri, journaliste et spécialiste de l’oeuvre de Assia Djebar.

Présentation de C’était notre terre :

Le domaine de Montaigne, quelque part dans le Dahra berbère, propriété depuis plus d’un siècle des Saint-André. Tel est le décor de ce roman choral entêtant qui tisse la trame complexe d’une page douloureuse de l’histoire de l’Algérie à travers les voix de six personnages. Tour à tour conquérantes, désespérées, implorantes, le plus souvent discordantes, ces voix s’interpellent et se répondent pour composer le chant funèbre de l’Algérie coloniale, celui des vainqueurs comme des vaincus, unis désormais dans la souffrance d’un déracinement insurmontable. L’écriture libre et singulière de Mathieu Belezi, le souffle et le rythme incantatoire de ce roman en font une oeuvre unique.

Ce roman envoûtant a l’outrance d’une tragédie et la beauté noire d’un requiem
Jeanne de Ménibus, Le Journal du Dimanche.

Chant funèbre, certes, mais sans jérémiades ni sentimentalisme exagéré. Il ne s’agit ici que de la vérité des êtres et de la beauté profonde d’une terre
Edmonde Charles-Roux, La Provence.

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