Mara

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Mara

19,95 €
21 €

Roman (broché). Paru en 03/2010

Mara

Mazarine Pingeot

La surprise vient de la liberté et de l’inventivité avec lesquelles Mazarine Pingeot s’empare
– une fois de plus – d’un sujet tabou, pour en faire une épopée moderne et romanesque.

Tanger la Blanche. Un mausolée sur un toit. Deux corps nus, enlacés, entre la vie et la mort. Mara et Manuel, le mannequin vedette et l’homme d’affaires brillant, sont étendus sur le lit, gisants tragiques d’une mise en scène suicidaire. Eux, qu’une beauté et une fortune trop arrogantes rendaient intouchables, ont choisi de se laisser mourir. Hicham, l’associé et l’ami de Manuel, qui les découvre et les sauve, veut comprendre comment ces deux êtres qu’il admire tant ont pu en arriver là. Ainsi s’ouvre l’histoire de Mara, cette jeune femme étrange, inaccessible à elle-même autant qu’aux autres, qui va se révéler au cours d’une longue et éprouvante quête des origines. Sortis de leur coma, Mara et Manuel sont séparés dans deux hôpitaux différents. Mara reste seule, incapable de surmonter la douleur qui la broie. Quand et où le désespoir a-t-il commencé ? À seize ans, le jour où elle a retrouvé Manuel, le frère dont elle avait été séparée après sa naissance ? Ce même jour où les deux jeunes gens sont tombés immédiatement amoureux l’un de l’autre, enfreignant un des tabous les plus terribles ? Ou bien son mal de vivre vient-il de plus loin : du jour où leur père les a abandonnés, à peine âgés de dix-huit mois ? Subjugué par la jeune femme, Hicham veut l’arracher à sa mélancolie et à Manuel. Avec lui, elle échafaude le rêve d’accomplir son désir d’enfant. Mais d’abord, elle doit partir à la recherche de ses origines dont elle ignore tout. Il lui promet de la soutenir durant cette quête. Pour elle, il abandonne sa famille et l’entraîne dans ce voyage halluciné qui les conduira jusqu’en Algérie d’où la mère de Mara était originaire. Dans cette Alger déchirée par les affres de la guerre civile, où plane l’ombre menaçante et désirée de l’amant, de l’ami, du frère. Après l’immense succès commercial de Bouche cousue, suivant la voie du Cimetière des poupées, Mazarine Pingeot s’aventure encore plus loin dans l’écriture romanesque, sans déroger à sa manière audacieuse d’explorer l’amour qui fait mal. Le secret, le trio, la filiation…, la romancière retrouve les obsessions qui lui sont propres pour tisser un nouveau portrait de femme. Mais cette fois, d’une rive à l’autre de la Méditerrannée, les générations s’affrontent et les voix se répondent sur fond d’une page noire de l’Histoire. Les récits s’entremêlent, lumières et décors prennent vie pour participer à l’invention d’un destin surprenant et délivrer à chacun, par des détours inattendus, une partie de l’énigme. C’est l’intrusion du cinéma qui se fait voir dans les mots de Mazarine Pingeot, son plaisir du suspense et sa fascination pour les amours tragiques et flamboyantes.

AUTEUR(S) : Normalienne, agrégée et professeure de philosophie, Mazarine Pingeot a déjà publié, chez Julliard, Premier roman, Zeyn ou la Reconquête, Ils m’ont dit qui j’étais, Bouche cousue (200 000 exemplaires vendus) et Le Cimetière des poupées.

 PRESSE
 

 
« Une écriture de plus en plus sûre. Romancière, Mazarine ? sans aucun doute. »
Edmonde Charles-Roux, de l’académie Goncourt
 
« Bouleversant et un brin troublant. Le livre de Mazarine Pingeot pourra déranger, mais il ne laissera personne indifférent. Pourquoi son livre nous a tourneboulés ? Tout simplement parce qu’il donne la parole à une femme qui a commis l’irréparable : un infanticide. Du fond de sa cellule, elle s’interroge et nous interroge, tout en s’adressant à son mari. Comment en est-elle arrivée là, à cacher sa grossesse et à tuer son enfant ? »
Brigitte Kernel

  
« Une très grande histoire d’amour. »
Robert Badinter

 
« Le dernier chapitre d’un grand roman français, celui qu’orchestra d’une main de fer et d’un gant de plume, son père. »
Jean-François Kervéan

 
« Un texte sur la transmission qui impose le respect. Comment grandit-on quand aux yeux du monde on est censé ne pas exister ? »
Anne Diatkine

 
« Un livre sur son père, tendresse mesurée, fidélité souriante. Une chronique freudienne sur le fond et chardonnienne dans la forme. »
Patrick Besson

 
« Voici aussi le plus beau chant d’amour qu’il nous ait été donné de lire depuis très longtemps. Amour filial, bien sûr, mais en fait les choses sont plus compliquées, car il se double d’un amour maternel en éclosion. Paradoxalement, c’est dans son premier ouvrage de non-fiction que Mazarine s’affirme définitivement comme un écrivain. Un grand écrivain. »
Fouad Laroui

 
« L’intérêt de ce récit n’est pas documentaire : il tient à la sobriété de son expression, en paragraphes ramassés, tendus, sincères… Il se présente sous la forme d’un carnet intime à la Annie Ernaux : même sécheresse pour communiquer l’émotion. » Frédéric Beigbeder

 
« La langue de Mazarine Pingeot a mûri. Elle écrit sec, senti, rythmé. »
Marc Lambron

 
« Avec ce livre en forme de déclaration d’amour, Mazarine Pingeot cesse de n’être que « la fille de ». Elle devient un écrivain, un vrai. »
Philippe Besson 
 
 
« Une vraie promesse. »
Marc Lambron, Le Figaro
 
« Alors ce qu’on peut souhaiter à Mazarine Pingeot, c’est d’accomplir avec la même force et la même liberté que Marguerite Yourcenar « le rêve du père » : devenir un écrivain inoubliable. »
Josyane Savigneau, Le Monde

 
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