L’Usage du monde

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L’Usage du monde

« Je dois partir et vivre, ou rester et mourir… » C’est à Shakespeare que Nicolas Bouvier (1929-1998) a emprunté l’exergue de ce livre superbe qui, plus d’un demi-siècle après sa parution, demeure d’une beauté inouïe, inentamée. L’écrivain avait 24 ans lorsque, en 1953, en compagnie de son ami, le peintre genevois Thierry Vernet, il se mit en marche — destination : le monde persan. On a déjà tout dit de L’Usage du monde, célébrissime relation de ce long périple. Qu’il est peut-être le plus beau livre de voyage jamais écrit. Ou encore qu’il ne s’agit pas en réalité d’un livre de voyage, mais plus profondément d’une méditation bouleversante sur l’existence et, écrivait Bouvier, sur « ce vide qu’on porte en soi, […] cette espèce d’insuffisance centrale de l’âme qu’il faut bien apprendre à côtoyer, à combattre… » Au journal de Bouvier, cette édition soignée et fidèle à l’original joint les dessins à l’encre du talentueux Vernet — « mon frère jumeau », disait l’écrivain. — Nathalie Crom

 

Ed. La Découverte, 376 p., 19,50 €.

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