Les ombres disparues

Ajouter un commentaire

Les ombres disparues

19 €
20 €

Roman (broché). Paru en 08/2009

Les ombres disparues

Hasan Ali Toptas

Renouveau de la littérature turque, Hasan Ali Toptas est né en 1958 à Baklan, dans le sud-ouest de l’Anatolie. Son premier roman traduit en France, Les ombres disparues, a reçu le prix Yunus Nadi, le plus convoité en Turquie, avant d’être publié en Allemagne et découvert dans le monde entier.

Tout a commencé par la disparition de Nuri, le barbier d’un petit village d’Anatolie. Dans quel enfer s’est-il perdu ? Nul ne le sait. Désireux de le rendre à sa femme et à ses enfants, le muhtar veut à tout prix calmer ses concitoyens. « Mais tout avait déraillé ; avant que qui que ce soit n’ait pu ouvrir la bouche et émettre une autre interprétation, une nouvelle rumeur circulait recouvrant les cendres encore chaudes de la précédente. Comme si d’étranges créatures investissaient le village la nuit, alors que chacun était plongé dans le sommeil, et repartaient au petit jour, laissant accrochées aux portes des cours, sur les branches des mûriers ou les queues des coqs des grappes d’échos toujours plus nombreux. A tant sucer l’obscurité de la nuit, ceux-ci, telles des sangsues, enflaient jusqu’au matin : ils devenaient plus manifestes, plus crédibles. Lorsque le village se réveillait, le muhtar n’avait pas le temps de reprendre ses esprits qu’il se trouvait déjà confronté à ces rumeurs qui hantaient les rues. » Bientôt, c’est Colombe, la plus belle fille du village, qui s’évanouit dans la nature. En décidant de prendre un doux rêveur comme bouc émissaire, le muhtar n’arrange rien. Au village, comme par enchantement, tout le monde se met à disparaître… Le roman-fable de Hasan Ali Toptas est tout entier pétri de sensualité et de mystère, de rage et d’amour, de violence et de tendresse, d’humour noir et de sens de l’absurde. Grave et sereinement beau, Les ombres disparues coupe le souffle.

Commandez le livre Les ombres disparues

Laisser une réponse