Les fraises de la mère d’Anton

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Les fraises de la mère d’Anton

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Roman (broché). Paru en 09/2011

Les fraises de la mère d’Anton

Katharina Hacker

Katharina Hacker a notamment publié Eine Art Liebe, Der Bademeister, Morpheus oder Der Schnabelschuh, Tel Aviv, Eine Stadterzählung, Überlandleitung, des poèmes en prose et Alix, Anton und die anderen. Elle a été distinguée par plusieurs prix littéraires, dont le Deutscher Buchpreis pour Démunis en 2006, publié par les éditions Christian Bourgois.

« Personne ne lui avait jamais dit comment on renonçait à un amour, comment on oubliait l’homme qu’on aimait et toute une vie à laquelle on aspirait, c’était pour elle comme de se réveiller en pays inconnu ou sur une île, abandonnée de tous, et elle était là à regarder la mer qui n’était ni bienveillante ni hostile, juste égale à elle-même, et la sérénité des jours l’aida à se retrouver, d’une certaine manière, mais elle la fit aussi se perdre. Elle rêvait parfois qu’elle était tombée et que personne n’avait remarqué, comme si au cours d’une randonnée, elle était restée loin en arrière et que les autres ne s’étaient pas retournés, n’avaient pas remarqué son absence. » A travers une prose extrêmement belle à force de fluidité et d’élégance, Katharina Hacker, ici, fait merveille, qui a su redonner au réel tout son pouvoir de fascination. Entre passé douloureux des uns et mal de vivre des autres, entre violence et mélancolie, amour et maladie, Les fraises de la mère d’Anton entrecroise l’histoire de plusieurs personnages, habités malgré eux par un violent désir de survie. S’il n’existe pas de trame unique, ces différents caractères sont liés entre eux comme les danseurs d’un ballet. Comment vivre avec ses souvenirs ? Comment refouler le passé et réussir à prendre sa revanche sur le destin ? Comment retrouver la mémoire ? Comment rester en vie ? Ce qui prédomine, dans cette tragédie des temps modernes marquée par le silence, c’est la glorification de la vie et de l’amour.

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