Les Atrocités des pirates

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Les Atrocités des pirates

« Que dieu interdise que de telles mésaventures puissent être le lot d’un autre homme » : c’est par ces paroles qu’un certain Aaron Smith termine le récit de sa captivité chez les pirates. En 1822, parti de l’île de la Jamaïque pour rejoin­dre l’Angleterre, le brick Zephyr sur lequel il a embarqué est arraisonné par une goélette de pirates au large de Cuba. Fait prisonnier, Smith est alors le témoin des atrocités dont les pirates apprécient la variété. Battu, brûlé, atta­ché, il subit les colères de leur capitaine, « un homme de l’apparence la plus grossière et sauvage qui soit », de 1,90 m et « aux yeux immenses ». Aaron Smith n’est pas avare de détails, relatant ­diverses tortures infligées par cette « horde de mécréants féroces et sans ­scrupules » portés sur le rhum, la chanson et les rixes. Sabres, couteaux et mousquets, cris et plaintes jalonnent ces lignes rédigées en 1824. Une fois ­libéré, soupçonné d’avoir participé aux actes de piraterie, il sera jugé et ­acquitté. Fin de l’histoire ? Loin de là. Frantz Olivié publie en postface les comptes rendus du procès et les arti­cles de journaux de l’époque. A chacun de se faire une idée sur la véracité de ce récit plein d’embruns.

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