Publié en 1988 et traduit l’an dernier seulement, Le Dilemme du prisonnier ouvre une porte sur l’autobiographie de l’Américain Richard Powers, auteur de romans superbes (Trois fermiers vont au bal, Le Temps où nous chantions, La Chambre aux échos), qui rédige ici une lettre d’amour à sa famille, excentrique et soudée. Les situations se croisent avec audace : des souvenirs personnels, la première explosion atomique, des hallucinations, des jeux de mots comme un langage familial secret… Ce roman, qu’il écrivit alors qu’il avait 28 ans, est une belle œuvre de jeunesse, un hommage au père disparu qui savait raconter les constellations à ses enfants comme s’il s’agissait d’un conte de fées
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