L’Amérique. Chroniques

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L’Amérique. Chroniques

Dans le premier article intitulé « Requiem pour es années 60 », l’Américaine Joan Didion précise qu’elle appartient à la « dernière génération à s’identifier à l’âge adulte ». Née à Sacramento en 1934, étudiante à Berkeley en 1953, elle décrit le monde autour d’elle en journaliste qui aime sortir des sentiers battus. Elle traîne du côté des fugueuses qui suivent les rock stars en rêvant de partager leur vie et leurs drogues. Sur Sunset Boulevard, elle observe un groupe de musiciens, fascinée par celui qui porte un pantalon en vinyle noir et se nomme Jim Morrison. Plus tard, elle suit le procès de Lucille Miller, accusée d’avoir tué son mari, en se passionnant essentiellement pour ce qui entoure l’événement : les lieux, la foule, les voisins, la frénésie…
 

Joan Didion analyse sans juger, se fait oublier pour mieux voir, distante et attentive à cette Amérique égarée qu’elle ne cesse de parcourir. Directe, puissante, celle qu’on redécouvrit en France avec la parution de L’Année de la pensée magique (2007) est à la fois dans le cœur des hommes et du côté de la rue. Truman Capote aurait trouvé à qui parler.

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