L’Age difficile

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L’Age difficile

« Douce civilité mélancolique, ironie sous-jacente, inventivité verbale », écrit Denis Grozdanovitch, dans la préface qu’il donne à cette nouvelle édition en poche de L’Age difficile, de Henry James (1843-1916). A cette définition, ajoutons celle de David Lodge : « Sa prose est faite pour mettre en échec la paraphrase. » L’Age difficile, merveilleux roman de 1898, plonge dans l’adolescence, celle de Nanda et d’Aggie, deux jeunes filles qui doivent faire leur entrée dans le monde. Peu dotées, elles disposent d’autres ressources, la beauté pour l’une, l’intelligence pour l’autre, et ouvrent les yeux sur la réalité du monde, les jalousies maternelles, les intérêts financiers en jeu. Sentiments et vanités, conventions et rêves de liberté… le pénétrant James dissèque le milieu aristocratique et fait montre de sympathie à l’égard des personnages discrets qui agissent dans l’ombre pour le bien de cet « âge difficile », qui peut-être se métamorphosera en avenir prometteur. — Christine Ferniot

 

L’Age difficile (The Awkward Age), de Henry James, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Michel Sager Ed. Denoël, coll. Empreinte 580 p., 18,50 €.

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