La Génération perdue. Des Américains à Paris, 1917-1939

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La Génération perdue. Des Américains à Paris, 1917-1939

En 1921, Ezra Pound est l’un des premiers Américains à s’installer à Paris, convaincu d’y trouver « un sérum poétique pour sauver les lettres anglaises de la sénilité et les lettres américaines d’une décomposition prématurée ». Sur une photo prise dans le 6e arrondissement, on voit, réunis autour de lui, Joyce, le collectionneur new-yorkais John Quinn et Ford Madox Ford. Ils seront bientôt rejoints par Man Ray, Mina Loy, Anaïs Nin… Des années 1920 à 1950, Paris est la capitale culturelle du monde occidental, aimantant les expatriés anglo-saxons séduits par les cafés, les librairies de Montparnasse et du Quartier latin.

Gertrude Stein parle de « Génération perdue », pour désigner Hemingway, Miller, Fitzgerald, Dos Passos ou Durrell, venus à Paris oublier la crise de 1929 et la guerre. Ce somptueux livre reflète ces années en noir et blanc où Paris était une fête, et 180 photos, signées Atget, Brassaï, Cartier-Bresson ou Gisèle Freund, accompagnent son texte érudit. Entre les terrasses du Dôme et de la Coupole, la librairie d’Adrienne Monnier, l’atelier de Brancusi et le Dingo Bar de la rue Delambre, la promenade fait rimer magie et nostalgie. — Christine Ferniot

 

La Génération perdue. Des Américains à Paris, 1917-1939, de Vincent Bouvet, éd. Cohen & Cohen, 300 p., 65 €.

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