La Femme au serpent

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La Femme au serpent

Depuis l’an dernier et Le Pas du renard, les soeurs Liliane Korb et Laurence ­Lefèvre, alias Claude Izner, ont quitté le début du xxe siècle et le libraire Victor Legris, leur héros bien connu, pour les Années folles et les débuts du jazz, en compagnie du jeune pianiste américain Jeremy Nelson. Nous sommes en 1921, entre Londres et Paris, où le musicien cherche son père et trouve des ennuis. Finement documentée, cette Femme au serpent réussit à évoquer à la fois la peinture de Botticelli, l’atmosphère du Quartier latin, une ­affaire de collectionneur de cartes postales et des meurtres en série… le tout sur un air de fox-trot. La guerre a laissé des traces, mais Paris redevient un hymne à la vie. Un bouillonnement fantaisiste surgit à chaque page de ce roman. On se glisse dans un estaminet pour prendre un bock, et on est transporté dans une ville qui ne dort pas plus que son héros. Evoluant entre exubérance et mélancolie, le jeune pianiste saura parfaitement s’extirper d’un noeud de vipères, avant d’entonner Dans la vie faut pas s’en faire avec la gouaille d’un Maurice Chevalier ­débutant. — Christine Ferniot

 

Ed. 10/18, 320 p., 16,90 €.

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