Dans la même veine que La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules, Philippe Delerm publie Le trottoir au soleil. Un recueil d’une soixantaine de textes courts dans lequel il renouvelle son «envie de dire les choses bonnes».
«Cueillir en douce ces secondes si pures où le temps disparaît». Profiter des bonheurs simples, des plaisirs de la vie, «à l’abri des ondes», sans courrier, sans téléphone. Apprendre à paresser, à s’ennuyer, à s’émerveiller. Voila ce qu’enseigne Philippe Delerm dans Le trottoir au soleil.
C’est un recueil plus personnel que donne à lire Philippe Delerm. Il y mêle dans ces courtes scènes de vie, la nostalgie du passé et la plénitude de l’instant présent. «A soixante ans, on a franchi depuis longtemps le solstice d’été. (…) C’est peut-être un bon moment pour essayer de garder le meilleur», confie-t-il.
Alors il glane ici et là quelques récits d’enfance, des propos de lecteurs enthousiastes, des expériences de son métier de professeur, des moments passés avec sa mère… Mais c’est toujours par les détails et les petits riens qu’il invite au voyage. Dans Le trottoir au soleil, les fragments du quotidien sont auréolés d’une lumière particulière. Les murs sont jaune, corail, ocre, la chaleur douce, moite, écrasante. «C’est ça l’été, et les vacances devraient être toujours ainsi – une bulle d’éternité tranquille avant une sieste possible».
Source: Myboox
