Ken Follett, un écrivain monumental.

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L’écrivain gallois aux 9 millions de lecteurs assume son statut d’auteur de best-sellers volumineux : "Je n’écris que pour mes lecteurs. Je veux qu’ils soient entièrement engagés avec moi."

Changement de décor et d’époque avec "la Chute des géants", paru récemment chez Robert Laffont, mais la même technique toujours, celle qui consiste à déposer des personnages fictifs sur le grand échiquier de l’Histoire et à les laisser mener le jeu jusqu’ à la fin de la partie. "Tous les évènements évoqués sont réels (j’ai fait appel à huit historiens pour me relire); mais ils sont vécus à travers le regard et les passions de personnages inventés."

"Il me faut deux ans pour écrire un livre. Pendant un an, je construis mon plan. Il faut que l’histoire tourne toujours, ne perde pas de rythme, c’est une des clés de ma littérature populaire."

Follett élabore la trame de ses romans avec la minutie d’un orfèvre, convoquant chaque petite parcelle de son expérience, de ses connaissances et de son imagination. Et pour cela, " il ne suffit pas d’être exigeant, il faut être obstiné".

Obstiné aussi, quand, une fois l’enthousiasme des débuts retombé, l’imagination et la volonté prennent un peu l’eau."C’est tellement plus facile de commencer un livre que de le terminer", ou quand on doit tenir la barre des mille pages, car "c’est ce que les lecteurs préfèrent c’est ce que je dois leur donner".

Encore une dernière démarche, la relecture, son étape favorite, et le tour est joué. "A ce moment, j’ai fait le boulot, j’ai écrit un bon livre. Il ne me reste qu’à en faire un très bon livre."

Follett sait exactement ce qu’il fait.

Source : Le Point.

 

Un monde sans fin

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