Je dois tout à ton oubli

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Comment a-t-elle donc fait pour oublier cette scène pendant tant d’années ? La question l’effleure à peine. Selma est déjà emportée par ce qu’elle avait enfoui et qui resurgit soudain dans toute sa violence. M. M.

Après deux textes autobiographiques, La Transe des insoumis et Mes hommes, Malika Mokeddem emprunte ici la voie du roman pour explorer un pan douloureux de sa mémoire : sa relation avec sa mère. Un livre sans concession dans lequel Malika Mokeddem fait le procès d’un pays, le sien, mais plus encore d’une femme, sa mère. Son jugement est sans appel.

Son livre bouleversant. Alexandra Lemasson, Le Magazine littéraire.

De romans en récits autobiographiques, dans un style de plus en plus ferme et épuré, Malika Mokeddem cherche à explorer, au plus juste, les méandres de la mémoire. Josyane Savigneau, Le Monde des livres.

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