Intentions

Ajouter un commentaire

En 1891, c’est-à-dire l’année même où il fait paraître, précédé d’une préface qui résume ses théories esthétiques, Le Portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde, sous le titre d’Intentions, rassemble quatre études critiques : « Le Déclin du mensonge », « Plume, pinceaux, poison», « La critique est un art» et « La Vérité des masques».

Le recueil a sans doute souffert de sa trop grande proximité avec les formules si frappantes que propose la préface du Portrait. S’il mérite cependant d’être aujourd’hui redécouvert, c’est qu’Oscar Wilde y renouvelle l’esthétique de son époque, en prenant aussi bien pour cible la respectabilité victorienne qu’une modernité étriquée. En refusant l’alliance de l’art et de la morale et la superposition du Bien et du Beau, il nous propose une pensée de la transgression qui ne s’interdit ni le brillant du paradoxe, ni le mordant du polémique.

Traduction de Philippe Néel
revue par Carle Bonafous-Murat.

Édition présentée et annotée par Carte Bonafous-Murat.

Texte intégral.

Laisser une réponse