Histoire d’un trésor perdu. Transmettre la Révolution française

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Histoire d’un trésor perdu. Transmettre la Révolution française

Avant même que la Révolution française ne s’achève, avant que les dernières têtes ne tombent, ses principaux acteurs se demandaient comment ils seraient jugés par les générations futures. Comment leurs actes, leurs délibérations, leurs décrets seraient regardés par la postérité. Et prolongés par elle — du moins l’espéraient-ils. Robespierre, Saint-Just, Camille Desmoulins sont taraudés par « l’inquiétude de la transmission », montre l’historienne Sophie Wahnich dans Histoire d’un trésor perdu. Transmettre la Révolution française. Ils commettent des actes inouïs : comprendra-t-on leurs choix ? Saura-t-on lire la page de l’Histoire qu’ils sont en train de noircir (ou de rougir) ? Très vite, ils vont imaginer les institutions capables d’entretenir le souvenir, et la flamme. Mais ils ne sont pas forcément d’accord… Et ceux qui leur succéderont, non plus : que ce soit pendant la Restauration, les journées révolutionnaires de 1830-1848, la Commune de Paris, la IIIe République ou dans les programmes de 4e de vos enfants, les enseignements de la Révolution n’ont jamais été neutres. A chaque époque son regard, ses filtres, ses oublis, son « roman » de la Révolution. Et les affrontements qui vont avec, entre historiens, ou pédagogues. C’est une navigation passionnante que nous offre ce travail collectif, autour d’un événement que chacun, depuis deux siècles, a pu, ou dû, s’approprier, sans que le dernier mot, jamais, ne soit dit. Peut-être parce qu’on n’achève pas la Révolution ?

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