Eric-Emmanuel Schmitt : sa déclaration d’amour à Beethoven.

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En 2005, Eric-Emmanuel Schmitt publiait Ma Vie avec Mozart. Cinq ans plus tard, c’est au compositeur allemand Ludwig van Beethoven qu’il rend hommage avec Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent… Un livre pour partie composé des réflexions philosophique de l’auteur, mais aussi d’une pièce de théâtre intitulée Kiki van Beethoven, et d’un CD réunissant les plus grands morceaux du compositeur.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’histoire entre les deux hommes ne date pas d’hier. En effet, à quinze ans déjà, Eric-Emmanuel ne vivait que pour le grand Beethoven : « l’habitude de Beethoven, mes écoutes successives, notre familiarité avaient tué la réceptivité en moi, mon émotion pubère étant morte d’overdose ».

Une overdose, suivie d’une amnésie de plusieurs années. Jusqu’à cette exposition de masques dans la capitale danoise et cette salle, entièrement consacrée au compositeur allemand : « en face des images nombreuses de Ludwig van me revenait mes émois, mes enthousiasmes, mes fièvres, ces heures d’intimité » raconte-il. Autant de souvenirs qu’Eric-Emmanuel Schmitt s’empressa de coucher sur le papier, d’abord dans un essai au titre déroutant, Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent…, puis dans une pièce de théâtre, Kiki van Beethoven.

Ce titre Eric-Emmanuel Schmitt ne l’a pas inventé. Adolescent, il prenait des cours de piano avec une certaine Madame Vo Than Loc. Un beau jour, emportée par la beauté du morceau qu’elle venait de jouer, elle s’était exclamée : « Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent ! ».

A noter : depuis le 21 septembre, Kiki van Beethoven se joue également au Théâtre La Bruyère à Paris.

Source : Myboox

Ulysse from Bagdad-Eric-Emmanuel Schmitt

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