Chansons pour la fille du boucher

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Chansons pour la fille du boucher

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Roman (broché). Paru en 02/2011

Chansons pour la fille du boucher

Peter Manseau

« Ma collaboration avec Itsik Malpesh est peut-être l’une des alliances littéraires les plus improbables qui soient de mémoire récente. Lors de notre première rencontre, à l’automne 1996, il avait déjà plus de quatre-vingt-dix ans et moi tout juste vingt-et-un. Lui était un Juif russe ayant grandi à une époque où les jours du tsar étaient comptés ; moi j’étais un jeune catholique de Boston né à la fin du règne de Nixon. »
Ainsi débute Chansons pour la fille du boucher, roman centré sur l’autobiographie fictive d’Itsik Malpesh, juif russo-moldave, qui se définit en toute modestie comme le plus grand poète yiddish vivant d’Amérique. Ce texte, écrit à l’origine en yiddish, est entrecoupé de notes du traducteur. Ce dernier raconte comment lui-même, jeune homme d’origine irlandaise qui se destinait à la prêtrise, s’est retrouvé à apprendre le yiddish par amour et les circonstances qui l’ont amené à rencontrer Itsik Malpesh, puis à traduire son livre.
L’histoire d’Itsik Malpesh est celle du XXe siècle. Il naît à Kichinev à l’époque où débutent les premiers pogroms, assiste à la montée de l’antisémitisme avec la Première Guerre mondiale puis à la Révolution russe. Jeune homme se rêvant poète de la langue yiddish, Itsik est obligé de s’exiler à Odessa après avoir fait publier un article couvrant de ridicule le patron chrétien de son père. Il espère y retrouver Sasha Bimko, la fille du boucher, de quatre ans son aînée, qu’il n’a jamais connue mais dont la légende raconte que, par sa seule détermination, elle aurait empêché des émeutiers chrétiens de violer Mme Malpesh le jour de la naissance d’Itsik. Après maintes péripéties, Itsik parvient à Odessa où la veuve Bimko lui révèle que Sasha est partie en Palestine. Itsik demeure cependant à Odessa où il apprend le métier d’imprimeur. Quelques années plus tard, son patron, pressentant l’imminence d’un danger, l’envoie en Amérique. Là encore, les aventures s’enchaînent et le hasard va conduire les pas de Sasha Bimko vers Itsik. Les deux jeunes gens vivront une grande histoire d’amour, avant que les rêves de poète d’Itsik ne prennent, une fois de plus, le pas sur la réalité…
Récompensé par le National Jewish Book Award, Chansons pour la fille du boucher est « à la fois une histoire Yiddish du XXe siècle, une histoire d’amour au réalisme magique et l’exploration fascinante de la relation entre langage et identité. » (Time Out)

Peter Manseau est né et a grandi dans une petite ville au nord de Boston. Il a suivi des études de théologie avant d’exercer des métiers très divers : charpentier, journaliste et metteur en page. Il a également travaillé au Yiddish Book Center, où il s’attelait à restaurer des textes yiddish antiques. En 2005, il publie son premier livre, Vows: the Story of a Priest, a Nun and Their Son, récit autobiographique dans lequel il relate sa propre histoire de fils d’une nonne et d’un prêtre ayant tout deux renoncé à leurs vœux. Ses écrits ont été publiés dans le New York Times Magazine et The Washington Post. Chansons pour la fille du boucher est son premier roman. Il a reçu le National Jewish Book Award en 2008 – décerné pour la première fois à un auteur non-juif –, la Sophie Brody Medal for outstanding achievement in Jewish literature et en 2009 l’Harold U. Ribalow Prize. Peter Manseau a depuis publié un essai sur les superstitions liées au culte des morts (Rag and Bone, 2009). Professeur de Creative Writing à l’Université de Georgetown, il habite à Washington D.C. avec sa femme et leurs deux filles.

« Un roman extraordinaire. Itsik Malpesh est l’une des plus éblouissantes réussites de la littérature. » (Junot Diaz)

« Dans son premier roman, Peter Manseau entremêle plusieurs cultures afin de composer un portrait incroyablement vivant de l’irritable poète à l’éloquence charmante et du jeune homme choisi pour faire voyager ses mots dans le temps… […] Un livre formidable doté d’un protagoniste à qui l’on a donné toute la place nécessaire pour raconter son histoire. » (Kirkus Review)

« Délicieusement beau, intense et totalement inattendu… Chansons pour la fille du boucher est un roman incroyablement original et passionnant qui, dès ses premières lignes, tient sous sa coupe un lecteur fasciné. Nous sommes dans les mains d’un narrateur suprême, un auteur plein de charme et d’esprit, qui possède un sens de la langue à vous couper le souffle. » (Weekend Australian)

« Jonathan Safran Foer a son Alexander Perchov, Junot Diaz a son Oscar Wao, et maintenant vous pouvez ajouter l’Itsik Malpesh de Peter Manseau à la liste des personnages littéraires que vous aimeriez voir exister… La grande force de Peter Manseau est de rendre ses protagonistes crédibles. Vous pouvez vous imaginer commettre les mêmes erreurs que Malpesh (à l’exception, peut-être, du meurtre) et ne pouvez pas vous empêcher d’être jaloux que son traducteur ait rencontré “le dernier poète Yiddish aux États-Unis”. » (London Lite)

« C’est un truisme que de dire que la culture est préservée par l’art et la littérature qu’elle crée, mais le roman incroyablement captivant de Peter Manseau donne vie d’une façon brillamment excentrique à ce concept. » (Metro)

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