C’est dans l’air

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C’est dans l’air

Deux écrivains majeurs de cette rentrée sont au sommaire de la Nouvelle Revue française : Christine Angot revient, dans le très beau texte « Conférence à New York », sur la genèse d’Un amour impossible, et David Foster Wallace, auteur de L’Infinie Comédie, éclaire le sentiment de fraternité qui le lie à l’auteur du Château dans le faussement désinvolte et poignant « Quelques remarques sur la dimension comique de Kafka qui auraient pu être écourtées ». Indispensables, tout autant, des lettres inédites et stupéfiantes d’Antonin Artaud.

C’est à la première personne que Maylis de Kerangal évoque son univers et son itinéraire d’écrivain – les lieux qui l’ont inspirée, les grands livres qui l’accompagnent, ses propres ouvrages, ses « bandes »… – dans le dossier que lui consacre la piquante revue Décapage.

Belle initiative que celle-ci : regrouper, dans un gros et beau volume, vingt des entretiens au long cours, et très littéraires, menés depuis 1995 par l’excellente revue La Femelle du Requin. Une sorte d’équivalent français des fameuses interviews de la Paris Review, avec quelques pointures étrangères (Russell Banks, John Banville, Enrique Vila-Matas…) et des contemporains capitaux (Pierre Michon, Antoine Volodine, Olivier Rolin…). — Na.C.

 

NRF, n°614 (septembre 2015), 15 € ; Décapage, no 53 (été-automne 2015), 15 € ; Vertiges de la lenteur (La Femelle du Requin), éd. Le Tripode, 324 p., 25 €.

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