C’est dans l’air

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C’est dans l’air

Aux côtés de James Salter (Et rien d’autre, lire en page 31), Alice Munro (Rien que la vie, éd. de l’Olivier, à paraître le 2/10), Haruki Murakami (L’Incolore. Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage, éd. Belfond, le 4/9), Thomas Pynchon (Fonds perdus, éd. du Seuil, le 20/8), John Banville (La Lumière des étoiles mortes, éd. Robert Laffont, le 25/8), Leonardo Padura (Hérétiques, éd. Métailié, le 28/8), Robert Goolrick (La Chute des princes, éd. Anne Carrière, le 3/9) ou encore Siri Hustvedt (Un monde flamboyant, éd. Actes Sud, le 3/9), Rick Bass (Toute la terre qui nous possède, éd. Bourgois, le 28/8), David Peace (Rouge ou mort, éd. Rivages, le 27/8) et Mo Yan (Le Clan du sorgho rouge, éd. du Seuil, le 18/9) sont quelques-unes des têtes d’affiche d’une rentrée étrangère particulièrement spectaculaire. Au sein de laquelle, malgré cette profusion de vedettes internationales et autres Prix Nobel, de nouvelles voix parviennent à se faire entendre – notamment celle de l’Anglaise Taiye Selasi (lire ci-dessus et en page 18).

Autre voix, non pas nouvelle celle-là, ni romanesque, mais qui s’imposera cet automne comme capitale par la profondeur des enjeux moraux dont elle s’empare : celle de Gitta Sereny (1921-2012). Passionnée par la question du mal et la possibilité d’en saisir les origines, la journaliste et historienne britannique, auteure déjà de l’admirable Au fond des ténèbres, né d’entretiens avec Franz Stangl, ancien commandant des camps d’extermination de Sobibor et de Treblinka, poursuit ici sa réflexion en se penchant sur la personnalité et le destin d’une enfant meurtrière dans Une si jolie petite fille. Les crimes de Mary Bell (éd. Plein Jour, le 18/9). — Na.C.

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