A l’ombre des jeunes filles en fleur – Edition Christian Lacroix

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Par l’attribution du prix Goncourt, le grand public va connaître le nom de Marcel Proust (…). Depuis la fondation de l’Académie, en 1903, nous n’avons pas, à mon avis, couronné un ouvrage aussi vigoureux, aussi neuf, aussi plein de richesses – dont quelques-unes entièrement originales – que cet A l’ombre des jeunes filles en fleurs. (…) L’auteur n’est ni pressé ni cursif (…). C’est un jeu de flânerie et de sagacité, où s’ouvrent tout à coup, sur vous, sur nous, sur eux, des perspectives étonnantes, et telles qu’on en découvre dans nos meilleurs moralistes et annalistes du coeur humain (…). Chose rare (…), il possède la faculté comique (…). L’outrecuidance, l’indifférence, la sauvagerie, la sottise d’autrui (…) l’amusent, et il les décrit à la façon du bon botaniste.

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