Ajouter un commentaire


Pour fêter son nouvel habillage, « La Petite Vermillon », collection de poche des éditions La Table ronde, réédite cinq livres d’Antoine Blondin (1922-1991), confiant leurs élégantes et fraîches couvertures à la jeune illustratrice Steffie Brocoli – un rapprochement plein de fantaisie. C’est l’occasion de retrouver la prose du journaliste-écrivain-voyageur, qui aimait les routes buissonnières, les trottoirs à l’ombre, la France de la « drôle de guerre » et le Paris des années 1950. On ne résiste pas à un livre dont la dernière phrase est : « Un jour, nous prendrons des trains qui partent » (L’Humeur vagabonde, 1955), non plus qu’aux aventures de Muguet, sillonnant L’Europe buissonnière (1949), ou à celles du narrateur des Enfants du bon Dieu (1952), qui s’ouvre sur ces mots : « Là où nous habitons, les avenues sont profondes et calmes comme des allées de cimetière. » Sans oublier le recueil Certificats d’études (1977) dans lequel Antoine Blondin bondit de Baudelaire à Cocteau, de Jacques Perret à Verlaine, provoquant de brillantes rencontres littéraires. — Christine Ferniot

 

Les Enfants du bon Dieu, L’Europe buissonnière, L’Humeur vagabonde, Certificats d’études et Sur le Tour de France, éd. La Petite Vermillon, de 208 à 416 p., de 7,10 € à 8,70 € chacun.

Commandez le livre

Laisser une réponse