En septembre 2010, Philippe Claudel revenait en librairies avec un dixième roman, L’Enquête (Stock). A peine six mois plus tard, c’est dans les salles obscures que l’on retrouve l’écrivain avec Tous les soleils, une comédie estivale aux couleurs de l’Italie.
Italien installé en France, Alessandro (Stefano Accorsi) est professeur de musique baroque le jour, et père d’une adolescente de quinze ans, Irina, le reste du temps. Comme si cela ne suffisait pas, il doit également partager son appartement strasbourgeois avec son frère, Crampone, un gentil anarchiste en « exil politique » depuis l’arrivée de Berlusconi au pouvoir. Obsédé par l’idée d’être un père exemplaire et entouré d’une bande d’amis aussi chaleureux qu’étouffants, Alessandro, veuf depuis une décennie, a depuis bien longtemps mis ses amours entre parenthèses. Qu’à cela ne tienne, Irina et Crampone prennent les commandes, bien décidés à lui trouver celle qui saura le faire sortir de son éternelle nostalgie.
Déjà récompensé par le César du Meilleur Premier Film en 2008 pour Il y a longtemps que je t’aime, Philippe Claudel, également prix Renaudot en 2003 et prix Goncourt des lycéens en 2007, n’en est pas à son premier coup d’essai en matière de réalisation. Il faut dire qu’entre l’écrivain et les salles obscures c’est une (très) longue histoire d’amour : « Le cinéma n’a jamais été un caprice, je ne suis pas un écrivain qui soudain se serait découvert une passion pour le 7e Art, j’ai toujours voulu faire ça, même avant de publier mon premier livre » a-t-il lui-même déclaré lors d’une interview au Journal du Dimanche.
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Source : Myboox
