« Françoise Sagan disait les choses. Elle avait la maîtrise de son petit monde.»

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Quelle place Sagan occupe-t-elle dans la littérature française ? Avec elle, on ne sait jamais, on n’est pas très à l’aise. En somme, nous ne sommes guère plus avancés que le critique Bernard Frank qui, à la fin des années 1950, se penchant, dubitatif, sur l’accueil fait aux cinq premiers opus de la jeune romancière – propulsée star de la scène littéraire en 1954 avec Bonjour tristesse -, s’amusait des excès d’éloges comme des dénigrements outranciers, pour finalement renvoyer dos à dos laudateurs et contempteurs de cette oeuvre naissante. Concluant en s’interrogeant sur « le charme étrange de ces courts romans en apparence sans mystère. De quoi était-il fait ? De l’adéquation entre l’écrivain et ses pensées. Françoise Sagan disait les choses. Elle n’était pas Dostoïevski raté, ni Tolstoï, ni Faulkner, ni Malraux, ni Joyce, ce que sont tant d’écrivains ambitieux qui tentent de se vêtir d’habits qui ne leur vont pas. Elle emplissait sa littérature sans la charger […]. Elle avait la maîtrise de son petit monde. »

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Toxique - Françoise SaganUn profil perdu - Françoise SaganUn peu de soleil dans l'eau froide - Françoise Sagan

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