Vies cruelles

Ajouter un commentaire

Vies cruelles

Les personnages de la nouvelliste américaine Lorrie Moore (née en 1957) voudraient jouer les héros sans attaches, les filles libérées, les garçons indifférents. Mais la dépression les guette car le monde est cruel. Mary pense que deux amants valent mieux qu’un et jongle avec maladresse. Harry ne sera jamais un écrivain célèbre, mais restera un bavard imprudent. Un peu comme Jane, qui rêve de chanter et n’ose sauter le pas. Ils n’ont guère de solutions pour s’en sortir — l’humour en est une, pourtant. Lorrie Moore a de la tendresse pour les perdants, mais elle ne leur passe rien, les accompagnant vers la déroute avec une certaine ironie. — Christine Ferniot

 

Like life, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Edith Soonckindt-Bielok et Hélène Cohen Ed. Points 250 p., 7,30 €.

Commandez le livre Vies cruelles

Laisser une réponse