Nous, Princesses de Clèves, de Régis Sauder.

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Les petites phrases de Nicolas Sarkozy sur la Princesse de Clèves continuent d’alimenter le débat et d’inspirer les artistes. Avec « Nous, Princesses de Clèves », le réalisateur Régis Sauder vient apporter sa pierre à la controverse en narrant l’histoire croisée d’une dizaine de lycéens en première dans un lycée difficile.

Entre tourments de l’adolescence, difficultés familiales et scolaires, quel impact l’étude de la Princesse de Clèves va-t-elle exercer sur eux ? On aurait pu croire à un énième film contre les préjugés, à une énième eau apportée au moulin de l’anti-sarkozysme primaire. Ni l’un ni l’autre, mais une édifiante leçon d’humanité par la littérature et l’éducation.


Au Lycée Diderot de Marseille, établissement difficile des quartiers nord de la ville, une dizaine d’élèves se mettent à étudier, sous l’égide de leur professeur, le premier roman moderne de la littérature française. ? « Nous Princesses de Clèves » commence à la manière d’un film fouillis, plein d’images en vrac prises à la volée dans un lycée classé ZEP. Des élèves pris en gros plans déclament du Madame de La Fayette entre de plus larges plans.
[…] Par son second long métrage, Régis Sauder démontre à l’état (presque) brut l’universalité de la littérature, sans considération de temps ou de lieu entre un auteur et son lecteur.

Source: Actualitté

La Princesse de Clèves-Marie-Madeleine (Madame de) La Fayette

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