La Cité des miroirs

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La Cité des miroirs

Cette fois, c’est bien la fin. Six ans après Le Passage, quatre ans après Les Douze, l’Américain Justin Cronin clôt sa trilogie, best-seller mondial, avec La Cité des miroirs. Récapitulons (en gros) : l’humanité a été détruite par un virus, qui transforme les humains en vampires. A l’origine de l’horreur, il y a le Zéro, qui a créé les Douze, à savoir douze monstres qui se sont chargés de mettre en place la destruction. Face au Zéro, un seul espoir : une petite fille, Amy, qui a en elle le pouvoir de sauver le monde.

On pouvait craindre que la diversité des personnages et des points de vue ne mène à la confusion. Mais même si elle multiplie les époques et les récits, La ­Cité des miroirs évite ce piège. Si les qualités narratives des deux premiers tomes sont encore présentes ici — malgré cent pages longuettes et pas forcément nécessaires sur la jeunesse du Zéro —, le vrai tour de force est d’avoir maintenu jusqu’au bout la cohérence de l’ensemble. La Cité des miroirs conclut ainsi, sans laisser de frustration au lecteur, cette saga post-apocalyptique qui restera, avec Le Fléau de Stephen King auquel on l’a souvent comparée, l’une des réussites du genre. — Hubert Prolongeau

 

The City of mirrors, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Dominique Haas, éd. Robert Laffont, 816 p., 23,50 €.

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