Jacqueline de Romilly nous a quittés.

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L’académicienne et helléniste mondialement reconnue, est décédée samedi 18 décembre à l’âge de 97 ans. Elle est l’auteure d’une œuvre abondante, mêlant pédagogie, recherche et histoire.

Première femme professeur au Collège de France (1973), puis la première femme élue à l’Académie des inscriptions et belles lettres (1975). En 1988, elle a été la deuxième femme, après Marguerite Yourcenar, a être élue à l’Académie française, dont elle était la doyenne après la mort de Claude Lévi-Strauss. “Avoir été juive sous l’Occupation, finir seule, presque aveugle, sans enfants et sans famille, est-ce vraiment sensationnel ? Mais ma vie de professeur a été, d’un bout à l’autre, celle que je souhaitais”, avait-elle dit récemment.

"Depuis longtemps elle était très malade, mais pour tous ses amis, c’est quand même un très grand choc", a déclaré son éditeur et ami Bernard de Fallois. "Elle désarmait par son espèce d’autorité naturelle. Elle avait ce mélange de simplicité, de sérieux et de gaîté des grands professeurs", a-t-il ajouté.

"C’est une perte pour notre pays", a réagi sur France Info Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuel de l’Académie française. "C’est une femme qui a porté toute sa vie la langue et la culture grecques parce qu’elle considérait (…) que c’était une éducation (…) à la compréhension de la liberté de l’individu, de l’attachement à la démocratie", a-t-elle souligné.

Source : Livres Hebdo

Les Révélations de la mémoire-Jacqueline Romilly (de

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