Bonsaï

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Bonsaï

Qu’il décrypte les souvenirs d’un enfant sous Pinochet, dans Personnages secondaires, ou la perte d’un amour, dans Bonsaï, le Chilien Alejandro Zambra (né en 1975) tente d’exprimer des sensations et de les transmettre sans s’attarder sur les détails. Julio et Emilia se sont aimés et, quand Emilia disparaît, ne reste à Julio qu’une poignée de moments, de conversations et de petits mensonges. Bonsaï parle de mélancolie, d’innocence, de création et surtout de l’absence de plus en plus tangible qui s’impose à celui qui reste. A la fois poétique et déstabilisant, le récit refuse les effets de style, préférant une narration mystérieuse et contemplative qui rappelle Roberto Bolaño. — C.F.

 

Bonsaï, traduit de l’espagnol (Chili) par Denise Laroutis, éd. Rivages poche, 110 p., 7 €.

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