En suivant les pas de Juan, un gamin mexicain qui vit dans la décharge d’Oaxaca, John Irving fait encore preuve de cette imagination pleine de rebondissements qui séduit les lecteurs depuis Le Monde selon Garp (1978). Le petit Juan est un prodige : il apprend à lire en récupérant les livres qu’il trouve et est le seul capable de déchiffrer le babil de sa soeur, Lupe, dont la langue est proche de celle des Aztèques. Une cohorte de personnages peuple ce roman : des jésuites, un missionnaire, une transsexuelle. Plus tard, Juan deviendra un romancier connu, hanté par ceux qu’il a rencontrés. Du grand Irving. — Gilles Heuré
Avenue des mystères, de John Irving, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Josée Kamoun et Olivier Grenot, éd. du Seuil, 624 p., 8,90 €.
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