La Porte est le roman par lequel on a véritablement découvert en France, en 2003, l’oeuvre de Magda Szabó (1917-2007), écrivaine hongroise révérée dans toute l’Europe depuis l’après-guerre – « Achetez toute son oeuvre, ce qu’elle a écrit et ce qu’elle écrira », écrivait Hermann Hesse en 1959, après avoir lu Le Faon -, toute l’Europe à l’exception donc de notre pays où pourtant nombre de ses ouvrages (Le Faon, La Ballade de la vierge, Les Parents perdus…) avaient été traduits dès le début des années 1960. Dans La Porte, l’abrupte Magda Szabó scrute la relation qui tout ensemble unit et oppose une intellectuelle et sa vieille domestique, avec la Hongrie communiste en arrière-plan. Paru aux éditions Viviane Hamy, le roman reçut en 2003 le prix Femina étranger. — Nathalie Crom
Az ajtó, traduit du hongrois par Chantal Philippe, 350 p., 7,90 €.
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