Un pélican à Blandings

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Un pélican à Blandings

Lord Emsworth, le neuvième du nom, est, dans l’oeuvre de Pelham Grenville Wodehouse (1881-1975), un personnage non moins récurrent, non moins savoureux que le célèbre Jeeves. Omniprésent, et occupant souvent le premier rôle, dans les romans du cycle dit « de Blandings Castle » — car les quelque 70 romans et 200 nouvelles de l’écrivain britannique sans doute le plus drôle du xxe siècle s’organisent ainsi dans différentes séries.

Paru en 1969 et demeuré à ce jour inédit en français, Un pélican à Blandings est le dernier épisode des aventures du brave lord Emsworth dont P.G. Wodehouse mena l’écriture à son terme. N’y cherchez pas l’oiseau auquel le titre semble faire référence, il n’est absolument pas question de lui ici — Pélican est en fait le nom d’un club de gentlemen. Pas d’oiseau, donc ; en revanche, on retrouve dans cette comédie, tout sauf réaliste, la ménagerie humaine merveilleusement loufoque de Wodehouse, et la virtuosité inégalée avec laquelle l’écrivain anglais manie l’absurde et le nonsense. — Nathalie Crom

 

Un pélican à Blandings (A pelican in Blandings), de P. G. Wodehouse, traduit de l’anglais par Anne-Marie Bouloch Ed. Les Belles Lettres 260 p., 15 €.

Signalons aussi la parution, chez le même éditeur, de Si j’étais vous (245 p., 15 €).

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