Didier Aubert ne voulait avoir aucun souvenir de rien. Il fuyait en avant. Retranché de la société, le jeune écrivain, atteint par la tuberculose, travaille sur les conditions de la vie mystique, sujet d’une thèse qu’il n’en finit pas de finir. Croisant cet homme solitaire et pauvre dont la liberté de pensée est le seul luxe, les bourgeois des « hauts-quartiers » n’ont que mépris pour lui. Et si quelques femmes tentent de l’aider, l’auteur maudit reste hanté par la solitude et la trahison… Roman magnifique, paru seize ans après la mort de Paul Gadenne (1907-1956), Les Hauts-Quartiers parle d’effacement et de dépouillement. La réédition en poche de ce texte presque introuvable est une belle occasion de le tirer d’un purgatoire injuste.
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