Le Verger de marbre

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Le Verger de marbre

La Gasping est une rivière si profonde que les habitants du Kentucky sont persuadés qu’elle n’a pas de fond. Autour, des champs de maïs et de soja. Ça sent la misère, l’alcool, la violence familiale. Un soir, sur le ferry qui permet de gagner l’autre rive, un passager tente de dévaliser Beam, un adolescent pas très malin. Beam tue son agresseur, et il n’a plus qu’à fuir dès lors, car la victime est le fils de Loat Duncan, un homme d’affaires louche et puissant, un dingue qui ne lâchera pas l’affaire… Les amateurs de Daniel Woodrell, Donald Ray Pollock ou Larry Brown vont s’incliner très bas devant ce roman noir qui ne renie pas les influences rurales. On y croise de vrais salauds avec leurs chiens hurleurs, des fantômes dans les cimetières et, surtout, des perdants qui n’ont aucune chance de passer du bon côté de la vie. Descriptions et dialogues ciselés ajoutent à la séduction tragique de ce premier roman initiatique. Sans oublier une pointe de gothique, pour le rendre encore plus ténébreux et obsédant. — C.F.

 

The Marble Orchard, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Anatole Pons, éd. Gallmeister, 288 p., 20 €.

 

Alex Taylor est l’un des auteurs invités du Festival international du roman noir, qui se tient à Frontignan, du 12 juin au 2 juillet. www.firn-frontignan.fr

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