La France en automobile

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La France en automobile

« L’automobile a restauré le romantisme du voyage », écrit Edith Wharton (1862-1937) au moment de partir de Boulogne en direction d’Amiens. La romancière américaine à l’âme voyageuse, qui aime les périples en Panhard Levassor, se réjouit d’avance de pouvoir « prendre une ville à l’improviste » sans avoir d’horaires à respecter. En 1906 et 1907, voici donc notre aventurière, accompagnée de son frère, de son mari, de son ami l’écrivain Henry James et du chauffeur Cook, caracolant sur les routes françaises. « Villages riants » des bords de Seine, « méandres capricieux » des vallées d’Auvergne, tramontane déferlante sur la Haute-Garonne : Edith Wharton s’émerveille, s’étonne, commente et ponctue son itinéraire de références à George Sand ou madame de Sévigné. L’Américaine amoureuse de la France y reviendra encore, quelques années plus tard – mais cette fois plus au nord, dans des régions dévastées par la guerre. — G.H.

 

3T La France en automobile, d’Edith Wharton, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Jean Pavans, préface de Julian Barnes, éd. Gallimard, Folio, 222 p., 7,20 €.

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