Correspondance 1932-1942

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Cette correspondance crépusculaire couvre les dix dernières années de la vie de Stefan Zweig, durant lesquelles il écrit des livres importants, où l’Histoire joue un rôle majeur : les biographies de Marie-Antoinette et de Marie Stuart, Souvenirs d’un Européen, Le Joueur d’ échecs, mais aussi Le Monde d’hier, qui constitue en quelque sorte le pendant de cette correspondance : l’écrivain y exprime son désarroi d’héritier des Lumières nostalgique d’un xixe siècle dont il ne reste presque rien. Peu à peu, la mélancolie et la souffrance font place à un état dépressif chronique. Zweig s’engage contre le nazisme. Résolument humaniste mais méfiant envers toute forme d’engagement politique, il ne parvient plus à trouver dans son existence – lui qui fut le chroniqueur de l’âge d’or de l’Europe – ce qui pourrait lui faire supporter le dégoût, la lassitude et la déception.

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